Présentation de Serres-Castet
Serres-Castet, un belvédère sur les Pyrénées
Dans les Pyrénées-Atlantiques, près de Pau, Serres-Castet (en béarnais Sèrras-Castèth ou Sèrres-Castèth) est une petite commune de 4500 habitants, au sein de la Communauté de communes des Luys en Béarn, jumelée depuis 1968 avec la commune de Busiago en Italie.
Les espaces agricoles et naturels représentent la moitié du territoire. Les habitations y sont réparties dans plusieurs espaces paysagers.
Le centre-bourg offre tous les commerces de proximité, les marchés hebdomadaires et saisonniers ainsi que de nombreuses animations.
La zone commerciale et industrielle regroupe près de 400 entreprises qui emploient 5000 collaborateurs et bénéficient de la proximité de l'aéroport Pau-Pyrénées et de l'autoroute A64.
La crèche, l'école primaire, le restaurant scolaire et le centre de loisirs accueillent 450 enfants. De son côté, le collège accueille 800 élèves.
25 clubs sportifs et 30 activités culturelles et de loisirs font vivre et anime la commune.
Le centre social et culturel propose des activités pour tous les âges. La programmation est riche en théâtre, cinéma, concerts et festivités.
Le territoire offre plus de 20 km de sentiers sportifs et de randonnée dans des paysages exceptionnels, et dispose de nombreux équipements et aménagements permettant la pratique du sport pour tous.
Labellisée "village fleuri", "village où il fait bon vivre", "village étoilé" et "commune sport pour tous", la commune offre un cadre de vie agréable à proximité de l'agglomération paloise.
Une commune labellisée
Villes et villages fleuris
Récompense de la Commune pour son fleurissement, ses actions environnementales pour l’amélioration du cadre de vie des habitants et des visiteurs.
Village étoilé
Première commune du département à être récompensée pour ses actions visant à réduire les nuisances lumineuses, décernée par l’ANPCEN.
Villes et villages où il fait bon vivre
Ce label atteste de la qualité de vie, l’accès aux transports, en passant par les commerces et services ou la sécurité. Il regroupe 183 critères et fait appel à plusieurs sondages de riverains.
Commune sport pour tous
Pour la mise en place d’une politique sportive ouverte à l'ensemble de ses habitants.
Petites villes de demain
Pour permettre de concrétiser des projets de revitalisation ou de dynamisation, notamment en matière de commerces, de services et d’habitat.
Pour vous repérer...
Le plan de la commune
Accueil des nouveaux Serrois
Le Conseil municipal organise une réception en l’honneur des nouveaux Serrois à l’occasion des fêtes locales.
Cette réception de bienvenue se tiendra le jeudi 22 août 2024 à partir de 18h à la salle du Belvédère.
Elle sera suivie d’un apéritif avant l’ouverture officielle des fêtes, avant la remise des clefs du village aux membres du comité et le pique-nique traditionnel.
Afin de faciliter leur accueil, les nouveaux Serrois sont invités à s’inscrire auprès de la mairie au 05.59.33.53.95, avant le 9 août 2024, ou télécharger le bulletin d’inscription ci-dessous :
Un peu d'Histoire...
La première occupation du territoire de la commune remonte probablement à l’époque Gallo-romaine. Cette hypothèse a été mise en avant au 19ème siècle par la découverte de nombreux tumuli (tertres dans lesquels étaient maintenues les urnes funéraires). Une urne polypode, décelée dans le tumulus des « turucoulous » et conservée au Musée de Vendôme, abritait une incinération datable de la phase finale du Premier Age de Fer.
En 984, un document atteste de la présence de vie à Serres ; il s’agit du cartulaire de Lescar qui mentionne les revenus que le Seigneur Fortaner de Serres fit parvenir à Sainte Marie de Lescar. La présence d’une seigneurie au 10ème siècle explique la mise en place d’une chapelle à la fin du 11ème siècle. Cette chapelle, constitue l’absidiole sud de l’église actuelle Saint-Julien.
En 1337, les OSSALOIS brûlèrent 194 maisons ou granges au milieu de la plaine du Pont-Long, sur les territoires de Serres, Le Bruscos et Ilhée. Les expulsés se réfugièrent sur la colline où ils bâtirent leur nouveau village, qui porte depuis le nom de « Serres-Castet» - Sèrras-Castèth en béarnais et qui signifie le château (castet) sur la colline (serres)
Ce regroupement de l’habitat et de l’église paroissiale, sur les hauteurs du village constitua un castelnau protégé par le château seigneurial construit alors sur la MOTTE artificielle. Cette motte était entourée de larges fossés avec, à côté, une basse-cour.
En 1385, lors du dénombrement général de Gaston Phébus, 55 ostaüs (env. 200 habitants) furent recensés, dont 39 étaient « vifs » (réellement habités). Le village est alors appelé Serres-de-Sent-Esxeutz. A cette époque Pau ne comptait que 4 à 5 fois plus d’habitants ; ce qui souligne l’importance du village de Serres-Castet à la fin du Moyen Age.
Les seigneuries se succédèrent jusqu’à la révolution. Le logis seigneurial, qui avait été reconstruit dans la basse cour, fut vendu comme bien national en 1792. Il changea à plusieurs reprises de propriétaire, dont la famille de Bellocq en 1834. La commune racheta ce bien en 1892 pour y installer la Mairie, l’Ecole des garçons et des filles.
L’organisation interne de la commune était celle des voisins (« los vesins »). Chacun était propriétaire de quelque chose et bénéficiait donc d’un droit de voisinage. Pour intégrer la commune, il fallait posséder des biens et demander à faire partie du voisinage.
Bien qu’hommes libres, les voisins étaient sous la domination des Princes et Seigneurs. Ces derniers nommaient les Jurats, chargés de la police et de l’administration de la communauté.
Les jurats se réunissaient après l’office pour les décisions importantes. Lorsqu’il y avait quelque chose à débattre devant la communauté, des députés étaient nommés pour rendre compte. Ces réunions se tenaient dans les cafés et sur la Place des Marchands, près de l’Eglise.
D’après la tradition, il aurait été trouvé dans les marnières du voisinage à une époque indéterminée.
On l’attribua alors à saint Julien de Lescar et la relique fut portée dans cette commune. Mais le marteau revint tout seul en l’église de Serres.
Ce fait est porté à la connaissance, pour la première fois, par les écrits de Bonnecaze, en 1786. La légende généra de nombreux pèlerinages durant les 18ème et 19ème siècles.
On attribuait à cet outil certaines vertus : « Serras-Castèth, a tout pouder dab lou martèth » (Serres-Castet a tous les pouvoirs avec son marteau). L’évêque s’en servait également pour soulager les maux de têtes des fidèles…
L’Eglise paroissiale de Saint-Julien est sans contexte le vestige le plus important de la Commune.
Elle est composée de plusieurs éléments de différentes époques :
- la chapelle sud ou absidiole est d’origine romane et date de la fin du 11ème siècle,
- la tour du clocher est équipée d’archères et ses murs sont d’une grande épaisseur,
- le chœur de l’église est gothique et date de la fin du 14ème siècle.
La chapelle romane abritait la relique dite « marteau de saint Julien » et devait être la chapelle castrale (peut-être dédiée à saint Esxeutz). En effet, elle est située dans l’enceinte même du château et est liée avec des murs qui pourraient avoir été des éléments d’architecture militaire.
La paroisse connut plusieurs dénominations dont de Saint-Julien et de Saint-Icheux en 1697 et 1736. Elle fut, au 18ème siècle, le centre d’un Archiprêtré regroupant 18 paroisses.
Une figure de Serres-Castet a marqué le 19ème siècle : Alexis Peyret, né en 1826.
Républicain convaincu, il fut contraint de s’exiler en Argentine, suite au coup d’état de 1851 instituant le second empire.
Instituteur, journaliste, il y deviendra une personnalité importante en y menant une carrière d’homme politique, d’intellectuel, d’humaniste et d’écrivain.
Alexis Peyret meurt le 27 août 1902 et c’est l’hommage de toute une nation que le Président argentin vint lui rendre, lors de ses funérailles.
Serres-Castet, sa patrie d’origine, célébra le centième anniversaire de sa mort, en 2002, en donnant son nom au centre socio-culturel de la commune
Jadis, la population était persuadée que des fées aux pieds d’oie hantaient les alentours.
La maison Tucou passait pour être leur lieu de prédilection.
La légende raconte que la maîtresse de maison, voulant confondre un voleur de pain, répandit de la farine dans la maison. Le lendemain, surprise, elle trouva des empreintes de pattes d’oie…
A compter de ce jour, une coque (gâteau) fut réservée à la fée et déposée sur le seuil ... et la prospérité fut assurée dans la maison.